Réunion annuelle 2025 de projet CLARITY

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Le projet proposé, CLimate Adaptation and Resilience In Tropical DrYlands (CLARITY), répond au besoin critique d’identifier des voies de développement équitables, durables et résilientes au changement climatique dans les zones arides tropicales. Ce projet mené par les pays du Sud (Inde, Niger, Nigeria, Tanzanie) se traduira par la création d’actifs à long terme (données, outils) et de capacités pour réaliser un changement transformationnel.
Les zones tropicales arides abritent des communautés très pauvres et marginalisées, très vulnérables au changement climatique. Dans ces régions, les eaux souterraines jouent un rôle vital, soutenant l’approvisionnement en eau et les moyens de subsistance en raison de leur capacité à amortir la variabilité climatique. Le développement de eaux souterraines offre des opportunités à la fois pour le développement durable et la résilience climatique. Mais si elles sont mal gérées, elles risquent de s’épuiser, de créer d’inégalité d’accès et de nuire au processus de développement durables.
Dans le cadre de CLARITY, nous nous concentrons sur les « laboratoires transformationnels » (T-Labs) en Inde (Chintamani-Raichur T-Labs), au Niger-Nigeria (Kastina-Maradi T-Labs) et en Tanzanie (Dodoma T-Labs), qui couvrent une gamme des zones arides afin d’affronter les défis complexes de la résilience de l’eau en milieu rural et urbain dans un contexte de développement rapide et accéléré.
Les T-Labs sont des espaces collaboratifs où les chercheurs et les usagers jouent un rôle actif dans le co-développement des parcours durables et équitables de l’eau. Notre approche est axée sur les solutions, transdisciplinaire et novatrice à trois égards. Nous allons :
1. Co-construire des récits de gestion de l’eau avec des groupes marginalisés sur la base de journaux vidéo et d’entretiens et former des « para-hydrogéologues » dans la communauté à collecter et à analyser les données pour des actions locales.
2. Utiliser les récits et les données pour construire des modèles qui génèrent des voies désagrégées, techniquement et socialement « plausibles ».
3. S’engager avec les principaux acteurs du changement pour s’assurer que la recherche s’intègre dans des processus politiques plus larges et des communautés de pratique en partageant des outils, du matériel de formation, des rapports interactifs et des « jeux sérieux ».

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